Les heurts d’animaux entraînent une désorganisation du trafic : retards, suppressions de trains, arrêts pour réaliser des contrôles sur les trains...

Les collisions d’animaux ont deux conséquences majeures :

1. Le plan de transport
Ces heurts impactent la régularité des TER. Selon les dégâts engendrés par le choc, l’impact sur la circulation (retard, suppression) peut être limité au train ou se répercuter sur l’ensemble de la ligne.

2. Les éléments du train
Ces incidents peuvent endommager des éléments essentiels du train, surtout à l’avant, comme le système de freinage. En cas de choc les robinets de frein situés sur les faces des locomotives peuvent être détruits. Dans ce cas, l’immobilisation du train peut s’élever à plus de 5 heures.

Que se passe-t-il lorsqu’un train percute un animal ?
Lorsqu’un animal est heurté, plusieurs étapes doivent être respectées :

1. Arrêt du train
Le conducteur arrête le train et procède à une inspection de son état. S’il y a des dégâts mineurs engendrés par de petits animaux (oiseaux), le conducteur peut déplacer l’animal et reprendre le trajet.

2. Intervention d’agents spécialisés
En cas de collision avec des animaux d’élevage ou sauvages, comme les sangliers, la rame est généralement trop endommagée pour continuer à rouler. L’intervention d’une équipe technique spécialisée est nécessaire pour réaliser les vérifications et effectuer des réparations. Cela impact plus fortement les circulations et donc la ponctualité des trains. Il est parfois nécessaire de devoir changer de rame pour finaliser le trajet.

Les dispositifs afin d’éviter les heurts d’animaux
Les heurts d’animaux, en plus des conséquences sur l’état du trafic, entraînent des coûts de réparation importants. Par exemple, les réparations moyennes causées par un heurt de sanglier s’élèvent à plusieurs milliers d’euros.

Éviter ces collisions est donc un enjeu important pour SNCF.
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